Kennst du das Land ... (figure humaine kammerchor) - CD, Choir Coach, multimedia | Carus-Verlag

Kennst du das Land ... (figure humaine kammerchor)

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Familiar, but unfamiliar – known, but not well-known – this is the credo of the figure humaine kammerchor and its founder and conductor Denis Rouger. On their first CD Kennst du das Land ... the artists present French as well as German solo songs in arrangements for choir. The songs by Gabriel Fauré, Hugo Wolf, Fanny Hensel, Claude Debussy, Clara Schumann and others can be experienced anew through the choral interpretations. The young chamber choir is accompanied by the pianists Julia Kammerlander and Katharina Schlenker.
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Ecouter (23)
  • L'absent
  • Les Berceaux
  • La vie antèrieure
  • Chanson triste
  • Sérénade florentine
  • Le papillon et la fleur
  • Mai
  • Lydia
  • Après un rêve
  • Dans les ruines d'une abbaye
  • Prison
  • Au bord de l‘eau
  • Nell
  • Fußreise
  • Verborgenheit
  • Warum willst du and’re fragen
  • In Lust und Schmerzen
  • Sei mein!
  • Neue Liebe, neues Leben
  • Aimons-nous
  • Mignon
  • Beau soir
  • Romance
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    • Romance
    • L'absent
    • Lydia
    • Les Berceaux
    • Après un rêve
    • Le papillon et la fleur
    • La vie antèrieure
    • Chanson triste
    • Dans les ruines d'une abbaye
    • Prison
    • Au bord de l‘eau
    • Nell
    • Aimons-nous
    • Mignon
    • Beau soir
    • Mai
Compléments
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  • L’âme évaporée et souffrante,
    L’âme douce, l’âme odorante
    Des lis divins que j’ai cueillis
    Dans le jardin de ta pensée,
    Où donc les vents l’ont-ils chassée,
    Cette âme adorable des lis ?

    N’est-il plus un parfum qui reste
    De la suavité céleste
    Des jours où tu m’enveloppais
    D’une vapeur surnaturelle,
    Faite d’espoir, d’amour fidèle,
    De béatitude et de paix?

    Paul Bourget (1852–1935)

     

    ...
  • Verdunstende und leidende Seele,
    sanfte Seele, duftende Seele
    der Lilien, die ich im Garten deiner Gedanken
    gepflückt habe,
    wohin haben die Winde sie vertrieben,
    diese liebreizende Lilienseele?

    Bleibt nicht mehr ein Duft
    der himmlischen Lieblichkeit
    der Tage, an denen du mich mit einem
    übernatürlichen Dunst umhüllt hast,
    der aus Hoffnung, treuer Liebe,
    Glückseligkeit und Frieden gemacht war?

    Paul Bourget (1852–1935)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

     

    ...
  • O silence des nuits dont la voix seule est douce
    Quand je n’ai plus sa voix,
    Mystérieux rayons qui glissez sur la mousse
    Dans l’ombre de ces bois,
    Dites-moi si ses yeux à l’heure où tout sommeille
    Se rouvrent doucement
    Et si ma bien-aimée, alors que moi je veille,
    Se souvient de l’absent.

    Quand la lune est aux cieux, baignant de sa lumière
    Les grands bois et l’azur,
    Quand des cloches du soir qui tintent la prière
    Vibre l’écho si pur,
    Dites-moi si son âme, un instant recueillie
    S’élève avec leur chant,
    Et si de leurs accords la paisible harmonie
    Lui rappelle l’absent.

    Charles Gounod (1818–1893)

     

    ...
  • Oh, Stille der Nacht, deren Stimme einzig süß klingt,
    wenn ich ihre Stimme nicht mehr habe,
    geheimnisvolle Strahlen,
    die über das Moos im Schatten dieses Waldes gleiten,
    sagt mir, ob ihre Augen zur Stunde, wo alles schläft,
    sich sanft wieder öffnen,
    und ob meine Liebste, während ich wach bleibe,
    sich des Abwesenden erinnert.

    Wenn der Mond am Himmel steht, mit seinem Licht die großen Wälder
    und das Himmelsazur überflutend,
    wenn die Abendglocken, die zum Abendgebet läuten,
    das so reine Echo schwingen lassen,
    sagt mir, ob ihre Seele andächtig
    sich mit ihrem Gesang erhebt,
    und ob die friedliche Harmonie aus ihren Akkorden
    sie an den Abwesenden erinnert.

    Charles Gounod (1818–1893)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

    ...
  • Lydia, sur tes roses joues
    Et sur ton col frais et si blanc,
    Roule étincelant
    L’or fluide que tu dénoues;

    Le jour qui luit est le meilleur,
    Oublions l’éternelle tombe,
    Laisse tes baisers de colombe
    Chanter sur ta lèvre en fleur.

    Un lys caché répand sans cesse
    Une odeur divine en ton sein ;
    Les délices comme un essaim
    Sortent de toi, jeune déesse.

    Je t’aime et meurs, ô mes amours,
    Mon âme en baisers m’est ravie !
    O Lydia, rends-moi la vie,
    Que je puisse mourir toujours !

    Leconte de Lisle (1818–1894)

     

    ...
  • Lydia, auf deinen rosigen Wangen
    und auf deinem frischen und so weißen Hals
    gleitet schimmernd
    das flüssige Gold, das du löst.

    Der strahlende Tag ist der schönste,
    lass uns das ewige Grab vergessen,
    lass deine Turteltaubenküsse
    auf deiner blumigen Lippe singen.

    Eine versteckte Lilie verströmt ununterbrochen
    einen göttlichen Geruch in deinem Busen;
    die Wonnen strömen wie ein Schwarm
    aus dir, junge Göttin.

    Ich liebe dich und sterbe, oh meine Liebe,
    meine Seele wird mir durch Küsse entzogen!
    Oh Lydia, gib mir das Leben zurück,
    damit ich immerzu sterben kann!

    Leconte de Lisle (1818–1894)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

     

    ...
  • Le long des quais, les grands vaisseaux,
    Que la houle incline en silence,
    Ne prennent pas garde aux berceaux
    Que la main des femmes balance.

    Mais viendra le jour des adieux,
    Car il faut que les femmes pleurent,
    Et que les hommes curieux
    Tentent les horizons qui leurrent.

    Et ce jour-là, les grands vaisseaux,
    Fuyant le port qui diminue,
    Sentent leur masse retenue
    Par l’âme des lointains berceaux.

    Sully Prudhomme (1839–1907)

    ...
  • Die entlang der Kais liegenden großen Schiffe,
    die die Woge still neigt,
    achten nicht auf die Wiegen,
    die die Hand der Frauen schaukelt.

    Aber es wird der Tag des Abschieds kommen,
    denn die Frauen müssen weinen
    und die begierigen Männer
    sich gen der lockenden Horizonte wagen!

    Und an diesem Tag fühlen die großen Schiffe,
    die den kleiner werdenden Hafen fliehen,
    ihre Masse von der Seele
    der fernen Wiegen zurückgehalten.

    Sully Prudhomme (1839–1907)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

     

    ...
  • Tief im Gemüt mir Liebe glüht,
    Und wem sie blüht, sollst du sein,
    Sollst all’ mein Drang die Tage lang,
    Mein Nachtgesang zur Ruh’ sein.

    Wär Glück mir hold, all Gut und Gold,
    Das deine sollt im Nu sein;
    Doch höchstes Gut, mein Lust und Mut,
    Mein Herzensblut sollst du sein!

    Sollst bis zum Tod mein Himmelsbrot,
    Mein Wein so rot dazu sein.
    O komm, o bleib’, mein Lieb, mein Weib,
    Mein Seel’ und Leib sollst du sein!

    Peter Cornelius (1824–1874)


    ...
  • Au fond de l’âme, l’amour me brûle,
    Et à qui il fleurit, ce doit être toi,
    Tu dois être tout mon élan le long des jours
    Mon chant de nuit pour conduire au repos.

    Si la chance m’était favorable, tous les biens et l’or
    Devraient aussitôt te revenir ;
    Le plus grand bien, ma joie et mon courage,
    Le sang de mon cœur, ce doit être toi !

    Sois jusqu’à la mort mon pain céleste,
    Mon vin si rouge.
    Ô viens, ô reste, sois mon amour, ma femme,
    Mon âme et mon corps!

    Peter Cornelius (1824–1874)
    Traduction: Christiane Rouger-Ortwein


    ...
  • Lass, o Welt, o lass mich sein!
    Locket nicht mit Liebesgaben,
    Lasst dies Herz alleine haben
    Seine Wonne, seine Pein!

    Was ich traure, weiß ich nicht,
    Es ist unbekanntes Wehe;
    Immerdar durch Tränen sehe
    Ich der Sonne liebes Licht.

    Oft bin ich mir kaum bewusst
    Und die helle Freude zücket
    Durch die Schwere so mich drücket,
    Wonniglich in meiner Brust.

    Eduard Mörike (1804–1875)

    ...
  • Laissez, ô monde, ô laissez-moi tranquille !
    Ne m’attirez pas avec les dons de l’amour,
    Laissez ce cœur avoir tout seul
    Sa félicité, sa détresse !

    Je ne sais pas ce qui m’attriste,
    C’est une douleur inconnue,
    Je vois toujours à travers les larmes
    La lumière aimable du soleil.

    Souvent je ne me rends presque pas compte
    Et la joie claire s’enflamme
    A travers la pesanteur qui presse
    Avec bonheur en ma poitrine.

    Eduard Mörike (1804–1875)
    Traduction: Christiane Rouger-Ortwein


    ...
  • Dans un sommeil que charmait ton image
    Je rêvais le bonheur, ardent mirage ;
    Tes yeux étaient plus doux, ta voix pure et sonore,
    Tu rayonnais comme un ciel éclairé par l’aurore ;

    Tu m’appelais, et je quittais la terre
    Pour m’enfuir avec toi vers la lumière ;
    Les cieux pour nous entr’ouvraient leurs nues ;
    Splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues …

    Hélas, hélas, triste réveil des songes !
    Je t’appelle, ô nuit, rends-moi tes mensonges ;
    Reviens, reviens radieuse,
    Reviens, ô nuit mystérieuse !

    Romain Bussine (1830–1899)

    ...
  • Im Schlaf, der von deinem Bild bezaubert war,
    träumte ich vom Glück, dem glühenden Trugbild;
    deine Augen waren sanfter, deine Stimme rein und klangvoll,
    du strahltest wie ein von der Morgenröte leuchtender Himmel.

    Du riefst mich und ich verließ die Erde,
    um mit dir dem Licht entgegen zu fliehen;
    der Himmel öffnete für uns seine Wolken;
    unbekannte Pracht, kurz erblickter göttlicher Schein …

    Oh weh, trauriges Erwachen aus den Träumen!
    Ich rufe Dich, oh Nacht, gib mir deine Lügen wieder;
    komm zurück, du Strahlende,
    komm zurück, oh du geheimnisvolle Nacht!

    Romain Bussine (1830–1899)
    Übersetzung: Christane Rouger-Ortwein

    ...
  • La pauvre fleur disait
    au papillon céleste : Ne fuis pas !
    Vois comme nos destins sont différents.
    Je reste, tu t’en vas !

    Pourtant nous nous aimons,
    Nous vivons sans les hommes, et loin d’eux !
    Et nous nous ressemblons,
    Et l’on dit que nous sommes fleurs tous deux !

    Mais hélas ! l’air t’emporte
    Et la terre m’enchaîne, sort cruel !
    Je voudrais embaumer
    Ton vol de mon haleine dans le ciel !

    Mais non, tu vas trop loin !
    Parmi des fleurs sans nombre, vous fuyez,
    Et moi je reste seule
    À voir tourner mon ombre a mes pieds !

    Tu fuis, puis tu reviens,
    Puis tu t’en vas encore luire ailleurs !
    Aussi me trouves-tu toujours
    À chaque aurore toute en pleurs!

    ...
  • Die arme Blume sagte
    zum himmlischen ­Schmetterling: Fliehe nicht!
    Sieh, wie unsere Schicksale verschieden sind,
    ich bleibe, du gehst davon!

    Dabei lieben wir uns, wir leben
    ohne die Menschen und weit weg von ihnen!
    Und wir sind uns ähnlich,
    und man sagt, dass wir alle beide Blumen sind!

    Aber leider trägt dich die Luft hinweg,
    und die Erde legt mich in Ketten, grausames Los!
    Ich würde gerne deinen Flug mit meinem
    duftenden Atem erfüllen, dort im Himmel!

    Aber nein, du gehst zu weit!
    Unter die zahllosen Blumen, ihr flieht,
    und ich bleibe alleine zurück, um meinen Schatten zu meinen Füßen wandern zu sehen!

    Du fliehst, dann kommst du zurück, dann gehst du wieder davon, um anderswo zu leuchten!
    Auch findest du mich
    bei jeder Morgendämmerung in Tränen aufgelöst!

    Ach! Damit unsere Liebe
    aus den treuen Tagen heraus fließt, oh mein König!

    ...
  • J’ai longtemps habité sous de vastes portiques
    Que les soleils marins teignaient de mille feux,
    Et que leurs grands piliers droits et majestueux,
    Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

    Les houles en roulant les images des cieux,
    Mêlaient d’une façon solennelle et mystique,
    Les tout-puissants accords de leur riche musique
    Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

    C’est là, c’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
    Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
    Et des esclaves nus tout imprégnés d’odeurs,
    Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
    Et dont l’unique soin était d’approfondir
    Le secret douloureux qui me faisait languir.

    Charles Baudelaire (1821–1867)

    ...
  • Ich wohnte lange in weiten Säulenhallen,
    die von der Meeressonne in tausend Lichter getaucht wurden,
    und deren große majestätische Pfeiler
    sie abends basaltenen Grotten gleichen ließen.

    Die Wellen vermischten, indem sie die Himmelsabbilder hin und her rollten,
    auf feierliche und mystische Art
    die übermächtigen Akkorde ihrer reichen Musik
    mit den Farben des von meinen Augen reflektierten Sonnenuntergangs.

    Dort, dort habe ich in ruhiger Wonne gelebt,
    inmitten des Azurblaus, der Wellen,
    der Pracht und der nackten Sklaven voller Gerüche,
    die mir die Stirne mit Palmwedeln kühlten,
    und deren einzige Sorge darin bestand,
    das schmerzvolle Geheimnis zu vertiefen, das mich schmachten ließ.

    Charles Baudelaire (1821–1867)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

    ...
  • Dans ton cœur dort un clair de lune,
    Un doux clair de lune d’été,
    Et pour fuir la vie importune,
    Je me noierai dans ta clarté.

    J’oublierai les douleurs passées,
    Mon amour, quand tu berceras
    Mon triste cœur et mes pensées
    Dans le calme aimant de tes bras !

    Tu prendras ma tête malade
    Oh ! quelquefois sur tes genoux,
    Et lui diras une balade
    Qui semblera parler de nous ;

    Et dans tes yeux pleins de tristesses,
    Dans tes yeux alors je boirai
    Tant de baisers et de tendresses
    Que peut-être je guérirai.

    Jean Lahor (1840–1909)

    ...
  • In deinem Herzen schläft ein Mondschein,
    ein sanfter Sommermondschein,
    und um dem lästigen Leben zu entfliehen,
    werde ich in deiner Klarheit versinken.

    Ich werde die vergangenen Schmerzen vergessen,
    meine Liebste, wenn du mein trauriges
    Herz und meine Gedanken in der liebenden
    Ruhe deiner Arme wiegen wirst!

    Du wirst meinen kranken Kopf
    Oh! manchmal in deinen Schoß nehmen
    und ihm eine Ballade aufsagen,
    die von uns zu sprechen scheinen wird,

    Und in deinen Augen voller Traurigkeit,
    in deinen Augen werde ich dann
    so viele Küsse und Zärtlichkeiten trinken,
    dass ich vielleicht genesen werde.

    Jean Lahor (1840–1909)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

    ...
  • Seuls, tous deux, ravis, chantants,
    Comme on s’aime;
    Comme on cueille le printemps
    Que Dieu sème.

    Quels rires étincelants
    Dans ces ombres,
    Jadis pleines de fronts blancs,
    De coeurs sombres.

    On est tout frais mariés,
    On s’envoie
    Les charmants cris variés
    De la joie,

    Frais échos mêlés
    Au vent qui frissonne.
    Gaîté que le noir couvent
    Assaisonne.

    On effeuille des jasmins
    Sur la pierre
    Où l’abbesse joint les mains,
    En prière.

    ...
  • Alleine zu zweit, entzückt, singend,
    wie sehr lieben wir uns;
    wie nehmen wir den Frühling auf,
    den Gott aussät.

    Welch funkensprühendes Lachen
    in diesen Schatten,
    einst voller weißer Angesichter,
    voller dunkler Herzen.

    Wir sind ganz frisch verheiratet,
    wir schicken uns
    vielfältige reizende
    Freudenrufe entgegen,

    Frische Echos verschmolzen
    mit dem erschauernden Wind.
    Fröhlichkeit, die das schwarze Kloster
    würzt.

    Wir zupfen die Blütenblätter des Jasmin
    auf dem Stein ab,
    auf dem die Äbtissin ihre Hände faltet
    zum Gebet.

    ...
  • Le ciel est par-dessus le toit, si bleu, si calme,
    Un arbre par-dessus le toit berce sa palme ;
    La cloche, dans le ciel qu’on voit,
    doucement tinte,
    Un oiseau sur l’arbre qu’on voit,
    chante sa plainte.

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
    simple et tranquille !
    Cette paisible rumeur-là vient de la ville.
    Qu’as-tu fait, ô toi que voilà,
    pleurant sans cesse,
    Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
    de ta jeunesse ?

    Paul Verlaine (1844–1896)


    ...
  • Der Himmel ist über dem Dach so blau, so still,
    Ein Baum über dem Dach wiegt seinen Palmzweig;
    Die Glocke klingt leise in dem Himmel,
    den man sieht,
    Ein Vogel singt seine Klage auf dem Baum,
    den man sieht.

    Mein Gott, mein Gott, das Leben ist da,
    einfach und ruhig!
    Dieses friedliche Gemurmel kommt aus der Stadt.
    Was hast du getan, oh du,
    der du ohne Unterlass weinst,
    Sag, was hast du, der du da bist,
    aus deiner Jugend gemacht?

    Paul Verlaine (1844–1896)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein

    ...
  • S’assoir tous deux au bord du flot qui passe,
    Le voir passer ;
    Tous deux s’il glisse un nuage en l’espace,
    Le voir glisser ;
    A l’horizon s’il fume un toit de chaume,
    Le voir fumer ;
    Aux alentours si quelque fleur embaume,
    S’en embaumer.

    Entendre au pied du saule où l’eau murmure,
    L’eau murmurer ;
    Ne pas sentir tant que ce rêve dure,
    Le temps durer ;
    Mais n’apportant de passion profonde,
    Qu’à s’adorer ;
    Sans nul souci des querelles du monde,
    Les ignorer.

    Et seuls tous deux devant tout ce qui lasse,
    Sans se lasser,
    Sentir l’amour devant tout ce qui passe,
    Ne point passer.

    ...
  • Sich alle beide an das Ufer des Stromes, der vorbeizieht, setzen,
    ihn vorbeiziehen sehen,
    alle beide, wenn eine Wolke durch den Raum gleitet,
    sie gleiten sehen,
    am Horizont, wenn ein Schilfdach raucht,
    es rauchen sehen,
    ringsum, wenn eine Blume die Luft mit ihrem Duft erfüllt,
    sich von dem Duft erfüllen lassen.

    Am Fuße der Weide, wo das Wasser plätschert,
    das Wasser plätschern hören,
    nicht fühlen, während dieser Traum dauert,
    wie die Zeit dauert,
    aber tiefe Leidenschaft haben nur,
    um sich glühend zu lieben,
    ohne jedwede Sorge ob der Streitigkeiten der Welt,
    Sie nicht beachten.

    Und alle beide alleine vor alldem, das ermüdet,
    ohne zu ermüden,
    Vor alldem, das vergeht, fühlen, dass die Liebe
    nicht vergeht.

    ...
  • Ta rose de pourpre, à ton clair soleil,
    Ô Juin, étincelle enivrée ;
    Penche aussi vers moi ta coupe dorée :
    Mon cœur à ta rose est pareil.

    Sous le mol abri de la feuille ombreuse
    Monte un soupir de volupté ;
    Plus d’un ramier chante au bois écarté,
    Ô mon cœur, sa plainte amoureuse.

    Que ta perle est douce au ciel enflammé,
    Etoile de la nuit pensive !
    Mais combien plus douce est la clarté vive
    Qui rayonne en mon cœur charmé !

    La chantante mer, le long du rivage,
    Taira son murmure éternel,
    Avant qu’en mon cœur, chère amour,
    Ô Nell, ne fleurisse plus ton image !

    Leconte de Lisle (1818–1894)


    ...
  • Deine purpurne Rose, oh Juni,
    glänzt betörend deiner hellen Sonne entgegen;
    neige auch zu mir deinen goldenen Kelch:
    mein Herz strahlt deiner Rose gleichso entgegen.

    Unter dem sachten Schutz des schattenspendenden Laubes
    steigt ein wonnevoller Seufzer empor;
    mehr als eine Ringeltaube singt im entlegenen Wald,
    oh mein Herz, ihre Liebesklage.

    Wie lieblich ist deine Perle am flammenden ­Himmel, Stern der gedankenvollen Nacht!
    Aber wieviel lieblicher ist die strahlende Helligkeit,
    die in meinem bezauberten Herzen leuchtet!

    Eher wird das singende Meer entlang seines Ufers
    sein ewiges Gemurmel verstummen lassen,
    als dass mein Herz, teuerste Geliebte,
    oh Nell, nicht mehr dein Bild erblühen lässt.

    Leconte de Lisle (1818–1894)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein


    ...
  • Am frisch geschnittnen Wanderstab,
    Wenn ich in der Frühe
    So durch Wälder ziehe,
    Hügel auf und ab:
    Dann, wie’s Vöglein im Laube
    Singet und sich rührt,
    Oder wie die goldne Traube
    Wonnegeister spürt
    In der ersten Morgensonne:
    So fühlt auch mein alter, lieber
    Adam Herbst- und Frühlingsfieber,
    Gottbeherzte,
    nie verscherzte
    Erstlings-Paradieseswonne.

    Also bist du nicht so schlimm,o alter
    Adam, wie die strengen Lehrer sagen;
    Liebst und lobst du immer doch,
    Singst und preisest immer noch,
    Wie an ewig neuen Schöpfungstagen,
    Deinen lieben Schöpfer und Erhalter.

    ...
  • Avec un bâton de promenade fraîchement coupé,
    Lorsque de bon matin
    Je marche à travers forêts
    Et collines :
    Alors, comme les oiseaux chantent
    Et bougent dans les feuillages,
    Ou comme le raisin doré
    Ressent les esprits de la joie
    Dans le premier soleil du matin :
    Ainsi mon vieil Adam bien-aimé ressent
    La fièvre de l’automne et du printemps,
    Les premières
    Joies du Paradis
    Jamais gâchées, embrassées par Dieu.

    Donc tu n’es pas si terrible, ô vieil
    Adam, comme le disent les professeurs sévères ;
    Tu aimes et loues toujours,
    Chantes et acclames encore, comme dans
    Les nouveaux jours de la Création éternelle,
    Ton créateur bien-aimé et ton soutien.

    ...
  • Warum willst du and’re fragen,
    Die’s nicht meinen treu mit dir?
    Glaube nicht, als was dir sagen
    Diese beiden Augen hier!

    Glaube nicht den fremden Leuten,
    Glaube nicht dem eignen Wahn;
    Nicht mein Tun auch sollst du deuten,
    Sondern sieh die Augen an!

    Schweigt die Lippe deinen Fragen,
    Oder zeugt sie gegen mich?
    Was auch meine Lippen sagen,
    Sieh mein Aug’, ich liebe dich!

    Friedrich Rückert (1788–1866)


    ...
  • Pourquoi veux-tu demander à d’autres,
    Qui ne te sont pas si fidèles ?
    Ne crois rien d’autre
    Que ce que ces deux yeux ici te disent.

    Ne crois pas les gens étrangers,
    Ne crois pas ta propre folie ;
    Ne considère même pas ce que je fais,
    Regarde plutôt mes yeux !

    Ma lèvre se tairait-elle à tes questions,
    Ou bien témoignerait-elle contre moi ?
    Quoique mes lèvres disent,
    Regarde mes yeux, je t’aime !

    Friedrich Rückert (1788–1866)
    Traduction: Christiane Rouger-Ortwein

    ...
  • In Lust und Schmerzen,
    In Kampf und Ruh
    Steht eins fest im Herzen,
    Und das bist du!
    Das sind deine Augen,
    Das ist ein Mund,
    Das ist deiner Seele
    Tiefinnerster Grund.
    Das ist deine Liebe,
    Sie winkt mir zu,
    In Lust und Leiden,
    In Kampf und Ruh.

    Gott, der die Welten im Herzen trägt,
    Hat mir ins Herz deine Liebe gelegt;
    Gott hielt die Welt eines Heilands wert,
    Er hat auch mir deine Liebe beschert.
    Und ob die Welt uns zu trennen meint,
    Wir sind in Gott treuinnig vereint.

    Peter Cornelius (1824–1874)

    ...
  • Dans la joie et dans les douleurs,
    Dans le combat et le repos,
    Quelque chose se tient dans mon cœur,
    Et c’est toi !
    Ce sont tes yeux,
    C’est ta bouche,
    C’est le centre profond
    De ton âme.
    C’est ton amour
    Qui me fait signe
    Dans la joie et les souffrances,
    Dans le combat et le repos.

    Dieu qui porte les mondes en son cœur
    M’a laissé dans le cœur ton amour;
    Dieu a trouvé que le monde méritait un Sauveur,
    Il m’a aussi donné ton amour.
    Et si le monde pense nous séparer,
    Nous sommes rassemblés en Dieu.

    Peter Cornelius (1824–1874)
    Traduction: Christiane Rouger-Ortwein

    ...
  • Herz, mein Herz, was soll das geben?
    Was bedränget dich so sehr?
    Welch ein fremdes neues Leben
    Ich erkenne dich nicht mehr.

    Weg ist alles, was du liebtest,
    Weg, warum du dich betrübtest,
    Weg dein Fleiß und deine Ruh,
    Ach, wie kamst du nur dazu?

    Fesselt dich die Jugendblüte,
    Diese liebliche Gestalt,
    Dieser Blick voll Treu und Güte,
    Mit unendlicher Gewalt?

    Will ich rasch mich ihr entziehen,
    Mich ermannen, ihr entfliehen,
    Führet mich im Augenblick,
    Ach, mein Weg zu ihr zurück.

    Und an diesem zarten Fädchen,
    Das sich nicht zerreißen lässt,
    Hält das liebe, lose Mädchen
    Mich so wider Willen fest;

    ...
  • Cœur, mon cœur, que se passe-t-il ?
    Qu’est-ce qui t’opresse tant ?
    Quelle est donc cette nouvelle vie étrange,
    Je ne te reconnais plus.

    Tout ce que tu aimais est parti,
    Ce qui te troublait est parti,
    Ton zèle comme ton repos,
    Ô comment est-ce donc possible ?

    Est-ce ce jeune sang qui te ligote,
    Ce personnage bien-aimé,
    Ce regard plein de fidélité et de bonté
    Qui te ligote avec une force infinie ?

    Au moment où je veux m’éloigner d’elle,
    M’encourager à la fuir,
    Ô, à ce moment-même mon chemin
    Me ramène-t-il à elle.

    Et à ce petit lien si tendre,
    Qui ne se laisse point rompre,
    La chère jeune fille légère
    Tient ma volonté fermement.

    ...
  • Au fleuve le ruisseau se mêle,
    Et le fleuve à la mer,
    Au vent la brise unit son aile,
    Se confond dans l’air.

    Femme, c’est la loi suprême !
    Ange, c’est la douce loi !
    Tout veut s’unir à ce qu’il aime !
    M’aimes-tu, dis-moi?

    Vois les cieux dorer les cimes !
    Vois s’unir les flots heureux !
    Vois se pencher sur les abîmes
    Ces lierres amoureux !

    Le soleil étreint la terre !
    L’oiseau chante et pleure, hélas !
    Pourquoi ce divin mystère
    Si tu n’aimes pas !

    Comme ces rayons de flamme,
    Et ces flots, et ces zéphyrs,
    Mon âme cherche dans ton âme
    L’écho de ses soupirs !

    ...
  • Der Bach verschmilzt mit dem Fluss,
    und der Fluss mit dem Meer,
    die Brise vereint ihren Flügel mit dem
    Wind und vermischt sich in der Luft.

    Frau, das ist das oberste Gesetz!
    Engel, das ist das liebliche Gesetz!
    Alles möchte sich mit dem, was es liebt, vereinen!
    Sage mir, liebst du mich?

    Sieh den Himmel die Wipfel vergolden!
    Sieh die glücklichen Fluten sich vereinen!
    Sieh diesen verliebten Efeu sich über
    die Abgründe neigen!

    Die Sonne umarmt die Erde!
    Der Vogel singt und, ach, weint!
    Warum dieses göttliche Mysterium,
    wenn du nicht liebst!

    Wie diese Strahlen der Flamme
    und diese Fluten und diese Zephire,
    sucht meine Seele in deiner Seele
    das Echo ihrer Seufzer!

    ...
  • Connais-tu le pays où dans l’immense plaine
    Brille comme de l’or le fruit des orangers,
    Où sous des cieux bénis une amoureuse haleine
    Recueille et porte au loin le parfum des vergers ?

    Ce pays où le jour plus radieux se lève,
    Le connais-tu, dis-moi, le connais-tu ?
    C’est là, mon bien-aimé que m’emporte mon rêve ! …
    Ah ! c’est là ! c’est là !
    que je voudrais m’en aller avec toi !

    Connais-tu la maison toute blanche et posée
    Dans les bosquets de myrte aimés des papillons
    Et les champs lumineux où la fraîche rosée
    Sème ses diamants dans l’herbe des sillons ?

    Louis Gallet (1835–1898) après J. W. von Goethe


    ...
  • Kennst du das Land,
    wo auf der weiten Ebene die Orangen wie Gold glänzen,
    wo unter dem gesegneten Himmel ein verliebter Atem
    den Duft der Obstgärten aufnimmt und in die Ferne trägt?

    Dieses Land, wo der Tag strahlender aufgeht,
    kennst du es, sage mir, kennst du es?
    Dahin, mein Geliebter, zieht mich mein Traum! …
    Ah! dahin! dahin!
    möcht’ ich mit dir zieh’n!

    Kennst du das weiße Haus,
    das zwischen den von Schmetterlingen geliebten Myrtenbüschen steht
    und die lichtdurchfluteten Felder, auf denen der frische Tau
    seine Diamanten in das Gras der Furchen sät?

    Louis Gallet (1835–1898) nach J. W. von Goethe
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein


    ...
  • ...
  • Lorsque au soleil couchant les rivières sont roses,
    Et qu’un tiède frisson court sur les champs de blé,
    Un conseil d’être heureux semble sortir des choses
    Et monter vers le cœur troublé.

    Un conseil de goûter le charme d’être au monde
    Cependant qu’on est jeune et que le soir est beau,
    Car nous nous en allons, comme s’en va cette onde :
    Elle à la mer, nous au tombeau.

    Paul Bourget (1852–1935)



    ...
  • ...
  • Wenn während der untergehenden Sonne
    die Flüsse rosa sind und ein lauer Schauder über die Weizenfelder zieht,
    scheint ein Rat, glücklich zu sein, aus den Dingen zu steigen
    und zu dem verwirrten Herzen aufzusteigen.

    Ein Rat, den Zauber des Auf-der-Welt-Seins zu genießen,
    während wir jung sind und der Abend schön,
    denn wir werden gehen, wie diese Welle geht:
    sie zum Meer, wir ins Grab.

    Paul Bourget (1852–1935)
    Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein



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  • Denis Rouger a fait ses premiers pas musicaux au sein d’une famille parisienne de musiciens. Il a ensuite étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a remporté des premiers prix en harmonie, fugue et contrepoint.

    Pendant 20 ans, il a été chargé de cours et chef de chœur à l’Université Paris-Sorbonne et a assuré la direction chorale à la cathédrale Notre-Dame de Paris pendant 10 ans. Il est maître de chapelle honoraire de l’église de La Madeleine à Paris. En Allemagne aussi, il est en contact avec de nombreux ensembles. Il a été invité à diriger e. a. différents chœurs radiophoniques, le Chœur Balthasar Neumann, le Chœur régional de jeunes de Bade-Wurtemberg, ainsi que l’Orchestre philharmonique de Stuttgart. Des concerts l’ont conduit en Italie, en Hollande, au Canada, en Russie, dans les Émirats Arabes Unis et en Suisse (Lucerne Festival). Il donne des masterclasses en Suède, en Bulgarie, en France, en Allemagne et en Suisse.

    Depuis 2011, Denis Rouger est professeur de direction de chœur à l’École nationale supérieure de musique et des arts du spectacle de Stuttgart. Le chœur de chambre du Conservatoire qu’il a créé à l’automne 2011 a remporté en 2014 le premier prix au Concours choral international de Mosbach (Allemagne). En dehors de son travail de chef de chœur, il compose et arrange le répertoire mélodique français et allemand pour le chant choral. Les CD Kennst Du das Land... et ...wo die Zitronen blühn (Carus) qui présentent ces adaptations ont été salués par la presse et la radio. En coopération avec les éditions musicales Carus, il a publié le recueil Musique chorale française qui s’est vu décerner en 2019 le Prix allemand de l’édition musicale «Best Edition». En 2016, Denis Rouger a créé l’ensemble figure humaine kammerchor (www.figurehumaine.de) avec lequel il se produit régulièrement en concert lors de festivals de renom.

    Plus d'information sur la personne
  • figure humaine : c’est ainsi que de jeunes musiciens ont nommé le chœur de chambre qu’ils ont fondé en 2016 à l’issue de leurs études au Conservatoire de Stuttgart, avec leur chef Denis Rouger. Au-delà de l’attachement à l’œuvre de Paul Éluard et Francis Poulenc, se cache sous ce nom la volonté de chacun des chanteurs de prendre part au message humaniste délivré aux auditeurs : le son riche et émouvant du chœur, dans son homogénéité mais aussi sa diversité, est l’une des illustrations de ce souhait. Le point central du travail de figure humaine est la musique des 19e, 20e et 21e siècles allemands et français : une de ses spécialités et de celles de son chef est la mise en valeur du patrimoine de la Mélodie et du Lied grâce à des arrangements pour chœur et piano spécialement écrits pour l’ensemble. Le figure humaine kammerchor a déjà été invité dans plusieurs villes et festivals allemands (Festival de chœur de Stuttgart, Festivals de Constance, Schwäbisch-Gmünd, Ludwigsburg ou Lorch) et s’est également produit en France en 2016 ainsi qu’en 2018 dans le cadre des Rencontres musicales de Vézelay. Il collabore avec l’Édition Carus (Carus-Verlag) dans l’élaboration de recueils de partitions pour chœur avec CD. Le chœur est soutenu par la ville de Stuttgart et l’État du Baden-Württemberg. Plus d'information sur la personne
  • Denis Rouger a fait ses premiers pas musicaux au sein d’une famille parisienne de musiciens. Il a ensuite étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a remporté des premiers prix en harmonie, fugue et contrepoint.

    Pendant 20 ans, il a été chargé de cours et chef de chœur à l’Université Paris-Sorbonne et a assuré la direction chorale à la cathédrale Notre-Dame de Paris pendant 10 ans. Il est maître de chapelle honoraire de l’église de La Madeleine à Paris. En Allemagne aussi, il est en contact avec de nombreux ensembles. Il a été invité à diriger e. a. différents chœurs radiophoniques, le Chœur Balthasar Neumann, le Chœur régional de jeunes de Bade-Wurtemberg, ainsi que l’Orchestre philharmonique de Stuttgart. Des concerts l’ont conduit en Italie, en Hollande, au Canada, en Russie, dans les Émirats Arabes Unis et en Suisse (Lucerne Festival). Il donne des masterclasses en Suède, en Bulgarie, en France, en Allemagne et en Suisse.

    Depuis 2011, Denis Rouger est professeur de direction de chœur à l’École nationale supérieure de musique et des arts du spectacle de Stuttgart. Le chœur de chambre du Conservatoire qu’il a créé à l’automne 2011 a remporté en 2014 le premier prix au Concours choral international de Mosbach (Allemagne). En dehors de son travail de chef de chœur, il compose et arrange le répertoire mélodique français et allemand pour le chant choral. Les CD Kennst Du das Land... et ...wo die Zitronen blühn (Carus) qui présentent ces adaptations ont été salués par la presse et la radio. En coopération avec les éditions musicales Carus, il a publié le recueil Musique chorale française qui s’est vu décerner en 2019 le Prix allemand de l’édition musicale «Best Edition». En 2016, Denis Rouger a créé l’ensemble figure humaine kammerchor (www.figurehumaine.de) avec lequel il se produit régulièrement en concert lors de festivals de renom.

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  • Née en 1996 à Limburg, Hannah Gries commence l’étude du chant dès l’enfance avec la mezzo-­soprano Alison Browner, puis plus tard auprès de la soprano Sabine Götz à Mannheim. Parallèlement à de nombreuses activités chorales, par exemple à la Maîtrise de Limburg ou encore lors de projets sous la direction de Rolf Beck dans le cadre de l’Académie chorale à Lübeck et à Bamberg, elle devient une chanteuse concertiste recherchée. Son répertoire comporte entre autres des messes et cantates de Schubert, Mozart, Haydn, Telemann ou Bach comme p.ex. la cantate soliste Jauchzet Gott in allen Landen. Des œuvres comme le Messie de Händel, également dans la version de Mozart, ou la Création de Haydn font aussi partie de son répertoire. En 2017, elle fait ses débuts dans le rôle du Premier Garçon dans la nouvelle mise en scène de la Flûte enchantée à l’Université de Stuttgart sous la direction de Veronika Stoertzenbach. Avec le pianiste Andreas Frese, elle interprète en 2018 Mirjams Siegesgesang de Franz Schubert dans le cadre des Concerts du Château de Weilburg. La jeune soprano s’est aussi produite à l’étranger, en tant que choriste et soliste, p.ex. en Autriche, Angleterre, Israël et Corée. En 2014, Hannah Gries remporte la «?bourse de la banque Kreissparkasse de Limburg pour les jeunes musiciens de talent?». Depuis 2015 elle étudie le chant au Conservatoire de Stuttgart auprès de Ulrike Sonntag. Plus d'information sur la personne
  • Née à Stuttgart, la pianiste Julia ­Kammerlander débute ses études avec Klaus Hellwig à l’Université des Arts de Berlin et les poursuit auprès de Péter Nagy au Conservatoire de Stuttgart où elle obtient un Master de piano avec félicitations en 2017. Parallèlement elle fait des études de professeur de musique et d’anglais. Pendant la saison 2012/13 elle fait partie de la sélection nationale «?Concerts de Jeunes Artistes?» après avoir obtenu la bourse du Concours de Musique National et se produit alors en concert à travers toute ­l’Allemagne. Elle joue en soliste avec les orchestres Landesjugendorchester Baden-Württem­berg, Landesjugendorchester Berlin, Südwestdeutsches Kammerorchester Pforzheim, ainsi qu’avec le Stuttgarter Kammerorchester et le Stuttgarter Philharmoniker. Julia Kammerlander est également une chambriste passionnée et recherchée, invitée à jouer avec différents duos et ensembles, par exemple aux festivals Sommets Musicaux de Gstaad et Jeunes Talents Paris et à la Bachfest de Leipzig. Des enregistrements de ses concerts ont été mis sur les ondes par de nombreuses radios allemandes. Elle est pianiste de figure humaine kammerchor depuis 2016. Plus d'information sur la personne

Critiques

Der Chor demonstriert ... eine erstaunliche Stilsicherheit. ... Mit seiner ersten CD hat der "figure humaine kammerchor" eine Visitenkarte abgeliefert, die ihn unter Stuttgarts Top 7 katapultiert.
ChorPfalz, November/Dezember 2018

"Kennst Du das Land...' ist eine stimmungssvolle und atmosphärische Liedersammlung, die neue und vor allem hörenswerte Blickwinkel auf zuweilen bekanntes Terrain eröffnet.
Jan-Geert Wolff, Pizzicato, 17.12.2018

Sein junges Ensemble singt das neue Alte mit Kunst und Bravour.
Susanne Benda, Stuttgarter Zeitung, 1./2.12.2018


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